La Roche-sur-Yon. Le Samu social avec les sans-abris

Visite préfectorale, hier soir, au camion du Samu social, où le Préfet est venu à la rencontre des bénévoles et des sans-abris, sur le parvis de la gare de la Roche-sur-Yon. 

Du 1er novembre 2018 au 31 mars 2019, la Préfecture active le plan hivernal pour les sans-abris.« Outre le dispositif de veille saisonnière mis en place, il y a deux niveaux de mobilisation supplémentaires, qui peuvent être activés, selon la température ressentie avec un niveau de vigilance verte en cas de température négative comprise en -5° et -10° et un niveau de vigilance jaune à partir de -10° » indique Benoît Brocart, le Préfet de la Vendée.

SAMU SOCIAL 10Le Préfet de la Vendée a été à la rencontre du SAMU social.

Au total, ce sont 165 places d’urgence qui sont mobilisables dans le département, soit 30 places de plus qu’à l’hiver 2017-2018.Le SAMU Social est présent place de la Vendée et à la gare ainsi que dans un semi remorque aménagé qui peut accueillir 8 personnes la nuit. « Sur la Roche, on a 11 places qui sont réservées à l’urgence, c’est vraiment de la mise à l’abri. Les personnes y sont orientées via le 115. Tous les matins, on leur fourni le nombre de places disponibles. On a également 8 places supplémentaires dans le semi remorque aménagé » explique  Pierre Selles, directeur de l’association Passerelle, qui gère le SAMU social. 


En France, il y a plus de morts l’été que l’hiver «  car il  y a moins de structures ouvertes et l’effet de la chaleur sur des organismes qui ne sont pas forcément en bonne santé a des conséquences dramatiques. » 

SAMU SOCIAL
Marie est à la rue depuis un an.

Marie est venue au camion du Samu social pour boire un café, manger un sandwich et trouver de la chaleur humaine.Cela fait un peu plus d’un an qu’elle a perdu son logement.

Elle a rencontré son ami et tous les deux ont pu se refaire une vie en trouvant du travail et un logement. « Quand la voiture est tombée en panne, on a perdu l’emploi et le logement ». Ce qui a sonné le glad du retour à la rue. « Plus de 2000 € de réparation de véhicule, on n’avait pas les moyens de la faire réparer. »

Le jeune couple est hébergé occasionnellement chez un ami ou dans des squattes « malheureusement, on n’a pas le choix.» Sans voiture, pas de travail pour la jeune femme qui est agent de sécurité « donc on fait la manche pour récupérer un peu d’argent et récupérer une voiture pour 200 à 300 €. Mais trouver une voiture à ce prix là, qui roule en toute sécurité pour nous et pour les autres, c’est très difficile » A 32 ans, Marie a toujours travaillé. Le bon reflexe.

 

Si vous voyez une personne à la rue et si le besoin s’en fait ressentir, il convient d’appeler le 115 et de rester auprès de la personne jusqu’à sa prise en charge.

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